Il y a quinze jours est sortie la petite dernière de chez Nintendo, la Wii…
Vendeur : Alors, on est venu chercher la bête?
Moi : Ben ouais.
Vendeur : Ah non, on dit Wiiiiiiii.
Oui, bon, ils sont marrants chez Micromania. M’enfin.
Or donc je me suis gardé quinze jours de vacances, et ça tombe bien, ça m’a permis de finir le dernier Legend of Zelda : Twilight Princess.
Bon, je vois déjà les commentaires, comme quoi il faut être fou pour passer ses congés à jouer à un jeu vidéo. D’abord, je ne suis pas fou, mais passionné. Et on ne dit rien à une personne qui part quinze jours pêcher au bord d’un lac en abandonnant femme et enfants. C’est sain, ça, peut-être?
Mais revenons à nos moutons. Ce Zelda là, il est fabuleux. Notez, si vous n’avez pas aimé les précédents, il y a peu de chance qu’il vous plaise. TP (Twilight Princess) c’est l’aboutissement de près de dix ans d’évolutions. Il reprend tout ce qui a fait le succés de Ocarina of Time (LE Zelda de la Nintendo 64), et en rajoute encore plus.
On peut quand-même repprocher deux ou trois choses à cet opus. Contrairement à de nombreux jeux de la concurence, les personnages ne parlent toujours pas durant les cinématiques. Certaines textures sont plutôt faibles (les grandes étendues herbeuses manquent de détail). Bref, on sent que le jeu était prévu sur GameCube au départ.
Mais on n’y fait pas attention. L’histoire, bien que plus sombre (le titre, c’est Princesse du Crépuscule, quand même) que de coutume, est toujours assez manichéenne (c’est Zelda hein), mais elle tient la route. On se prend d’amitié pour cette petite peste qu’est Midona, qui se moque du héros (de nous, quoi).
Le vrai plaisir de ce jeu, c’est son équilibre. On n’est jamais bloqué dans un Zelda. Si vous n’arrivez pas à atteindre un objet, soit vous avez loupé un détail, soit vous pourrez l’attraper plus tard. Pas un boss n’est imbattable. Ils obéissent quasiment tous à la bonne vieille règle : frapper trois fois son point faible. Pas un puzzle n’est insolvable. On progresse toujours.
Graphiquement, il est beau. Plus que beau. Bô, même. Comme annoncé plus haut, il y a certes certaines textures qui font ‘bâclées’, certains niveaux qui se jouent dans un brouillard qui permet de ne pas s’attarder sur les détails, ou encore l’effet de flou lorqu’on est sous l’eau, mais c’est en grande partie une réussite. L’eau, justement. Elle est belle. Celle des sources est miroitante et fraîche, celle des lacs sombre et froide. L’alternance jour/nuit est surprenante et bien faite. Les pouvoirs du crépuscule dénotent totalement avec le monde de la lumière qu’est Hyrule, et ça colle parfaitement avec le scénario.
Bref. Wouah.
Et donc il m’a fallu un peu moins de cinquante heures de jeu pour finir cet opus. Je suis dans la moyenne annoncée.
Reste quand même à récupérer tout le superflu : les coeurs supplémentaires qui me manquent, les upgrades pour mon carquois et ma bourse de rubis…
Mais ce fut un véritable plaisir. Si les autres jeux annoncés sont aussi prenants, quel bonheur! Tiens, ça me donne envie de me remettre à Wind Waker et d’essayer enfin de le finir.
K.